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S’il apparaît que, depuis quelques années, les auteurs de violences sur partenaires intimes sont davantage orientés vers les structures et les professionnels de la santé mentale, quelles prises en charge peuvent être proposées en milieu carcéral ou en milieu ouvert avec obligation de soins ? Quelles sont les dimensions évaluatives cliniques et thérapeutiques à envisager ? Éléments de réponse.
Le travail thérapeutique des victimes de violences conjugales est un travail de patience, de vérité, de créativité… C’est un long processus parcouru par des mouvements synchroniques et diachroniques. Et ce sont ces nombreuses étapes, qui petit à petit vont mener au changement, que l’auteure a identifiées et nommées à partir de la lettre R. Une proposition singulière offerte comme une possibilité supplémentaire de penser ces situations complexes.
Depuis une vingtaine d’années, nous connaissons mieux les conséquences des violences conjugales sur la santé des enfants. Mais lorsque le parent victime décide de mettre fin à cette relation conjugale par un éloignement et-ou un divorce, que se passe-t-il alors pour l’enfant ? S’il s’avère parfois que l’auteur détourne la loi à son avantage afin de maintenir son contrôle sur son ex-partenaire, les enfants, loin d’être protégés, peuvent alors devenir les instruments de nouvelles violences. Illustration.
C’est la question du rapport entre les hommes et les femmes, et notamment de la domination masculine au fil des siècles que l’auteure aborde ici, d’un point de vue historique et sociologique. Pour approcher ces problématiques, elle insiste sur l’importance de l’intersectionnalité qui révèle les aspects pluriels de ces violences. Car si ces dernières reflètent avant tout une relation de pouvoir hommes / femmes, d’autres pistes sont à explorer, telles les violences au sein des couples homosexuels ou encore l’ancrage des mentalités.
Confronté à la rupture de ses parents, l’enfant se retrouve souvent prisonnier d’un conflit de loyauté déstructurant. Dans le cadre d’expertises
psychologiques, ces familles révèlent des dysfonctionnements relativement communs. Mais ces dernières semblent avoir construit, de manière déficitaire ou excessive, des défenses peu adaptées pour lutter contre les angoisses, notamment celles liées à la séparation.